L’ex-figure de l’ETA comparaissait les 15 et 16 juin devant le tribunal correctionnel pour répondre des faits d’association de malfaiteurs terroriste entre 2011 et 2013.
Artisan de la paix ou indécrottable membre d’une organisation terroriste ? La question a traversé les débats les 15 et 16 juin devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, où comparaissait Josu Ternera, de son vrai nom Josu Urrutikoetxea, ex-figure de l’organisation indépendantiste basque ETA (Euskadi ta Askatasuna – Pays basque et liberté), pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste ». « La vérité, c’est que les raisons pour lesquelles on le poursuit sont politiques, alors que durant la période de l’inculpation, entre 2011 et 2013, il participait aux négociations de paix à Oslo », a souligné d’entrée de jeu l’avocat du prévenu, Me Laurent Pasquet-Marinacce. Propos aussitôt démentis par la procureure : « Je veux couper court à certaines suspicions. Il ne s’agit pas d’un procès politique. Les faits reprochés à l’accusé le sont en droit. »
Condamné en son absence en 2017
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