Recherché par les autorités roumaines depuis décembre 2020 pour purger une peine de trois ans et quatre mois de prison, Paul de Roumanie, petit-fils du roi Caroll II de Roumanie, a été interpellé le 27 juin près des Galeries Lafayette, dans le 9e arrondissement de Paris.
Paul de Roumanie a été interpellé le 27 juin près des Galeries Lafayette, dans le 9e arrondissement de Paris. Il était recherché par les autorités roumaines depuis décembre 2020 pour purger une peine de trois ans et quatre mois de prison.
C'est peu dire que ce petit-fils de feu le roi Caroll II qui a régné sur la Roumanie dans les années 30, assume pleinement sa citoyenneté européenne. Cet homme de 73 ans, par ailleurs détenteur d'un passeport britannique, avait trouvé refuge ou plutôt cachette en France.
«En cavale depuis dix-huit mois, il changeait régulièrement de domicile», confie à CNEWS le général Marc de Tarlé, chef de l'OCLDI (Office central de lutte contre la délinquance itinérante) dont les gendarmes ont procédé à l'arrestation en question. «Nous l'avons localisé et nous avons pu procéder à son interpellation le 27 juin dernier dans le quartier des grands magasins à Paris, près des Galeries Lafayette. »
Maître Laurent Pasquet-Marinacce, avocat de Paul de Roumanie, conteste auprès de CNEWS la cavale évoquée par les autorités : «il s'est au contraire manifesté aux autorités françaises dès qu'il est arrivé sur le territoire».
Le septuagénaire avait quitté son pays natal en décembre 2020, alors qu'il venait d'être condamné en appel à trois ans et quatre mois de prison pour blanchiment d'argent et trafic d'influence. L'histoire d'une sombre opération de récupération de propriétés confisquées en son temps par le régime communiste. Une affaire qui aurait floué l'état Roumain de 135 millions d'euros selon la justice.
A l'annonce de son arrestation, le ministre de l'Intérieur s'est d'ailleurs félicité de la coopération entre les services de sécurité roumains et français pour le retrouver.
Son avocat précise à CNEWS que dans l'attente de l'examen du mandat d'arrêt européen, il a été remis en liberté par la chambre de l'instruction.